Le coup de maître des hackers marocains : La télé du Polisario piratée
Révélant un récit surprenant de cyberactivisme, des hackers marocains ont récemment piraté la prétendue chaîne de télévision des séparatistes du Polisario, « RASD TV ». Pendant près d’une heure, ils ont remplacé les programmes habituels par des émissions de la chaîne marocaine Laâyoune TV, créant une onde de choc dans les camps de Tindouf. Alors que le Polisario et le régime algérien restent silencieux, cette attaque informatique pourrait marquer un tournant dans la guerre médiatique de ce prétendu conflit.
Le piratage révélé par Oualid Kebir :
Le militant algérien Oualid Kebir a été parmi les premiers à dévoiler le piratage sur sa plateforme Youtube et X (anciennement Twitter). Il a décrit comment, pendant plus d’une heure, la fausse chaîne du Polisario, utilisée pour promouvoir ses revendications territoriales, a été remplacée par des programmes provenant de Laâyoune TV. Ce geste audacieux a attiré l’attention des habitants des camps de Tindouf et a soulevé des questions sur la vulnérabilité des infrastructures médiatiques du Polisario.
La réaction du Polisario et du régime algérien :
À ce jour, ni le Polisario ni le régime algérien n’ont réagi publiquement à cette attaque informatique. Leur silence pourrait être interprété comme une tentative de minimiser l’incident pour éviter une publicité négative. Cependant, l’impact de ce piratage sur la crédibilité du Polisario et la perception internationale de son discours reste une question ouverte.
Contenu des émissions piratées :
Parmi les émissions diffusées par les hackers marocains, figuraient les activités du « Festival international Touizgui des nomades » qui s’est déroulé du 29 au 31 décembre 2023. Ce choix intentionnel pourrait être perçu comme une réponse symbolique, mettant en lumière des événements culturels marocains et renforçant l’intégrité territoriale du royaume.
Le piratage de « RASD TV » par des hackers marocains s’inscrit dans un contexte de guerre d’information entre le Maroc et le Polisario. Cette intrusion soulève des questions sur la sécurité des infrastructures médiatiques du Polisario et sur la manière dont de tels incidents pourraient influencer la perception internationale du conflit. Le silence des parties impliquées laisse présager des développements futurs dans cette bataille numérique complexe.
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