Crash en Egypte: les enquêteurs «sûrs à 90%» qu’une bombe a explosé à bord

Partager
crash en egypte

crash en egypte

 

 

 

Il sont sûrs que le bruit enregistré par les boîtes noires de l’appareil correspond à l’explosion d’une bombe. Les autorités égyptiennes refusent de parler d’attentat.

Les enquêteurs qui mènent les investigations sur l’accident d’un Airbus russe le 31 octobre dernier dans le Sinaï sont «sûrs à 90%» qu’un bruit enregistré par les boîtes noires de l’appareil correspond à l’explosion d’une bombe. Samedi lors d’une conférence de presse, le président du comité d’enquête, Ayman al Moukaddam, avait déclaré qu’un «bruit» pouvait être entendu dans la dernière seconde de l’enregistrement des conversations dans le cockpit.

Mais il avait estimé qu’il était trop tôt pour en tirer des conclusions, alors que la thèse d’un attentat à la bombe est évoquée depuis plusieurs jours par les services secrets américains et britanniques pour expliquer la destruction de l’Airbus, à bord duquel ont péri 224 passagers et membres d’équipage, russes pour la plupart. Manuel Valls a également déclaré ce dimanche que l’hypothèse de l’attentat était «prise très au sérieux».
L’Etat islamique a revendiqué l’attentat
«Les analyses effectuées jusqu’ici sur le bruit sur la boîte noire indiquent qu’il s’agit d’une bombe», a déclaré ce membre du comité d’enquête égyptien, qui a souhaité garder l’anonymat. «Nous sommes sûrs à 90% qu’il s’agit d’une bombe.» Prié d’expliquer quelle peut être l’hypothèse justifiant les 10% manquants, il a répondu: «Je ne peux pas en parler pour le moment.» La branche égyptienne de l’organisation Etat islamique a revendiqué la responsabilité de la destruction de l’appareil, en représaille des frappes de l’aviation russe sur le groupe djihadiste en Syrie.

De son côté, Le Caire continue de résister à cette thèse. Le drame risque en effet de porter un nouveau coup dur au tourisme en Egypte, un pays déjà affecté par des années d’instabilité depuis la chute de Hosni Moubarak à l’issue d’une révolte populaire en 2011. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a ainsi souligné que l’enquête en cours n’avait pas encore permis de dégager une explication. «Nous n’avons écarté aucune possibilité mais il n’y a pas encore d’hypothèse avant que l’enquête soit finie et qu’un rapport complet soit prêt», a-t-il dit lors d’une conférence de presse au Caire.

 

 

 

 

 

Source :h24info

(Visité 12 fois, 1 aujourd'hui)

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Contenu protégé !!